Zones vertes ou billets verts ? (Dialogue / Contradictions). Léchange dette / nature : néocolonialisme vert et exploitation environnementale ?
Lhomme de la rue sétait mis à sintéresser à lenvironnement ; parfois, il tentait même de polluer moins ou de vivre plus sainement. Le monde des affaires, lui, napprécia guère au départ la contestation écologique de certains de se projets. Mais il découvrit bientôt quil pouvait trouver là, à plus dun point de vue, des « créneaux porteurs ». Et cest ainsi que lon vit « Côte dOr », qui possède depuis un bon siècle son logo « à léléphant », y découvrir soudain une raison de sintéresser à la protection du sympathique pachyderme, dont on savisait tout à coup quil était menacé.
Cet aspect publicitaire de la question est cependant mineur. La montée de la préoccupation « verte », signifiant que lon prenait désormais en compte comme une valeur le « capital-nature » de la planète, et la biodiversité comme une ressource, voulait dire que ces choses seraient vues dorénavant comme ayant du prix. De là, à les monnayer, il ny avait quun pas. De grandes banques proposèrent bientôt aux PVD de troquer une part de leur dette extérieure contre une parcelle de biodiversité. En effet, ce fameux capital-nature, comme maintes autres ressources naturelles, se trouve pour une part importante dans les pays du Sud. Et compte tenu des précédents, en ce qui concerne ces autres ressources, qui nont valu au Sud, si bien partagé, que dêtre encore mieux exploité par le Nord, on est fondé à se demander si léchange dette/nature, que lon a parfois présenté comme une panacée, un marché « win-win », dans lequel tout le monde gagne, nest pas en réalité le signe que le Nord vorace braque un œil alléché sur cette monnaie déchange à laquelle il ne sétait pas encore attaqué.
Il y a donc lieu dexaminer
n si ces opérations peuvent réduire la dette des PVD de manière suffisamment significative pour quils en supportent les inconvénients ;
n si elles ne manifestent pas des aspects de néocolonialisme environnemental.
Avant cela, puisque cet échange nous est présenté comme une importante innovation, il y a cependant lieu dévoquer deux autres attitudes plus anciennes, en ce qui concerne lenvironnement dans les PVD, ne fût-ce que pour discerner en quoi léchange dette-nature innoverait vraiment.
Parcs naturels et parcs à poubelles.
Lintérêt pour ce quon appelait alors la « conservation de la nature » était déjà présent, même au joyeux temps des colonies. Cest alors que lon imagina dimposer au Sud de veiller – bien entendu à ses frais- à lentretien de zones de nature vierge, dans divers « parcs » ou « réserves ». Là, il nest nullement question déchange, non seulement les PVD ont payé létablissement des Parcs et continuent à en financer lentretien et la garde, mais ils doivent aussi investir pour essayer den tirer quelque chose (ou dy perdre un peu moins) en y attirant des visiteurs qui enrichissent surtout les « tour-operators » du Nord.[1] « Coût » ne doit dailleurs pas sentendre simplement en termes dargent. Le coût humain peut prendre des proportions dramatiques, là où le poids de la surpopulation, le manque de terres cultivables ou limpossibilité de se procurer ailleurs du bois à brûler, poussent les populations locales à grignoter malgré tout les réserves naturelles, au risque de se faire parfois canarder par des gardes à la gâchette trop facile (ou de devoir sappauvrir encore pour les acheter). Cest ce qui se passe par exemple autour du Parc des Virunga (ex-Albert) à la frontière du Congo et du Rwanda. Quel que soit lintérêt de la conservation du gorille de montagne, on ne voit pas pourquoi elle devrait se faire au détriment du paysan africain, espèce elle aussi gravement menacée !
Plus exactement, si lexistence de réserves naturelles est effectivement une nécessité impérative pour lensemble de lhumanité, et cela pour des raisons qui vont de lécologie à la philosophie en passant par la recherche biologique, il va de soi que leur entretien devrait lui aussi incomber à lensemble de lhumanité, autrement dit : être à charge de toute la communauté internationale, et ne pas peser exclusivement sur les pays du Sud où ces Parcs sont situés. Dans la situation actuelle, le ressortissant des PVD qui ne ploie plus, comme jadis, sous le poids de nos caisses, est écrasé à notre place sous le faix de nos rêves déçus de convivialité et de vie naturelle ?
Une deuxième attitude a consisté à rechercher dans les PVD des « poubelles » au fur et à mesure quun nombre croissant de pays du Nord durcissaient leurs exigences légales en matière de pollution, de stockage et délimination des déchets, de nocivité et de protection, tant de la main dœuvre que de lenvironnement. Les PVD servirent quelquefois de « décharge publique » au Nord, acceptant des déchets dangereux refusés ailleurs. On « délocalisa » bientôt à tour de bras les entreprises en direction du Sud. Il y avait là des étendues vides où déverser des effluents pestilentiels, des sites où installer ces usines polluantes dont le Nord ne voulait plus. Et on sy contentait de garanties symboliques et verbales quant à la santé des riverains et de la main dœuvre. A tout prendre, ces délocalisations nétaient quune version « écologique » de la recherche du moindre coût de production. Après avoir cherché dans les PVD la main dœuvre bon marché et les législations sociales inexistantes ou aisément contournables, on y trouvait aussi des « permis de polluer ».
On a vu par exemple lindustrie nord-américaine et canadienne de laluminium se « délocaliser » vers lAmérique du Sud : leau y est disponible et polluable à merci sur de grands territoires vierges, et aucune réglementation écologique ne vient y perturber la rentabilité des investissements. « Ce dernier capital négociable du Sud prend une telle importance actuellement quon a vu le Chili proposer lune des îles de Pâques en échange de lannulation complète de sa dette extérieure. Un projet qui finalement naboutit pas ».[2]
Dans ce cas, bien sûr, le PVD bénéficie dinvestissements, voire daides car linstallation dusines polluantes passe bien entendu pour du « développement » et les grandes sociétés du Nord acceptent volontiers que leurs gouvernements, sous le nom de « coopération », finance leurs « efforts » en direction des PVD. Par contre, le moins quon puisse dire est que la conservation de la nature ny a pas sa place !
La démarche « échange dette :nature », au contraire, prétend à la fois diminuer la dette et conserver la nature. Ces échanges ont été réalisés surtout avec des pays dAmérique latine, parmi les plus endettés du monde.
La braderie de la dette
Dette et problèmes de la dette sont loin dêtre des nouveautés. Les faits qui nous intéressent ici remontent toutefois à ce quon appelle la « Crise de
Le système financier international a ses chiens de garde : FMI, BM, WTO… Ceux-ci, dans les années qui suivirent, mirent bon ordre à la situation, en donnant quelques tours de vis supplémentaires par leurs moyens habituels (PAS[3] et autres) au détriment des dépenses « improductives » : secteur social, éducation, santé… Ce nest cependant pas ce scénario tristement habituel qui nous intéresse ici, mais bien le comportement des banquiers au moment de lannonce des cessations de payements. On vit quantité de banquiers nord-américains sur le sentier de la guerre, cherchant avec lénergie du désespoir à récupérer au moins une partie de la somme prêtée. Comment ? Comme on le fait à chaque fois quun titre « boit la tasse » : en revendant à perte, bien content de toucher encore quelque chose, avant que la valeur ne vaille même plus le prix du papier…
La dette devint donc lobjet dune sorte de marché de seconde main, dans une atmosphère qui évoquait la brocante, les grandes soldes ou le marché aux puces. Liquidation totale ! Tout doit partir ! Dans les cas de
Les écologistes ne furent pas, parmi les acheteurs, ceux qui réagirent les premier à cette « braderie de la dette ». Les « soldes planétaires » retinrent dabord lattention dun certain nombre dinvestisseurs privés. Ayant acheté des titres de la dette dun Etat, ils en proposaient lannulation, moyennant la remise, par ce pays, dun certain capital, par exemple une entreprise ou un projet productif. Par ces échanges dette/capital, un pays peut ainsi bénéficier dune réduction de son endettement en vendant ses richesses à une entreprise étrangère. Celle-ci, de son côté, bénéficie du pouvoir dachat entier des titres quelle a acquis, alors quelle nen a payé, peut être, que 20 % de la valeur nominale. Ce mécanisme déchange des titres de la dette peut sappliquer aussi, pour autant que cela intéresse lacquéreur des titres « bradés », à des projets de développement non-marchand, comme lenseignement, la santé ou laide aux minorités. Et nous avons vu quentre-temps, on sétait avisé de ce que la nature vierge, la biodiversité, avaient une certaine valeur, pour ne pas dire un prix. Et cest ainsi quon en vint à lidée des changes dette/nature.
Réserves sans réserves ?
Encore que des pays européens aient manifesté quelques velléités de sengager aux aussi dans la voie des échanges dette :nature, ce sont avant tout des banques américaines comme la BID[4] qui ont développé ces pratiques, avec la bénédiction du FMI et de
Le premier accord par lequel un PVD échangeait sa dette contre des mesures de protection de la nature fut signé en 1987 par
Vint ensuite le WWF qui racheta, également pour 100.000 $, une part de la dette du Costa-Rica représentant au départ 270.000 $. Le gouvernement local racheta cette dette au WWF avec une réduction de 20 %, soit pour 216.000 $ et, surtout, put effectuer ce payement en monnaie locale. Largent resta dailleurs dans le pays, car il servit à constituer un fonds, administré par le Costa-Rica, qui devait acheter
LEquateur, les Philippines,
A en croire leurs promoteurs, ces changes représenteraient quelque chose daussi rare que la quadrature du cercle : une opération « win-win », cest à dire une transaction également avantageuse pour toutes les parties cocontractantes. Les environnementalistes voient leur mise fructifier, lenvironnement est protégé, le PVD voit sa dette réduite et le banques retirent au moins quelque chose de créances qui sans cela avaient beaucoup de chances de nêtre plus que du « papier pourri ». Pour savoir que penser exactement de cette « braderie de la dette », et en déceler les enjeux cachés ou les dangers réels, il convient dexaminer point par point, cest à dire surtout acteur par acteur, la nature exacte des « gains » énumérés ci-dessus.
Les gagnants ne sont pas égaux entre eux.
· Pour les ONG de protection de lenvironnement, laffaire est effectivement intéressante, puisquils achètent, en fait, de largent à prix réduit. Décrivant une autre opération, ultérieure à celle du WWF, le président costaricain Oscar Arias, expliquait :« Des donations privées de 1.000.000 $ furent utilisées pour acheter 5.400.000 $ (en titres de la dette extérieure) que
· Des projets de conservation de la nature voient ainsi le jour dans des régions à écosystèmes très riches, sur une échelle qui naurait pas été possible sans ces apports extérieurs. Les gouvernements locaux sont ainsi sensibilisés à une problématique écologique qui faisait rarement partie de leurs préoccupations fondamentales. Eussent-ils dailleurs été sensibles à ces problèmes, que les moyens financiers leur eussent de toute manière fait défaut.
· Le PVD voit sa dette réduite et transforme en investissements locaux des fonds qui autrement auraient quitté le pays pour lachat de devises destinées à payer le service de la dette. Ne soyons pas mesquins : ce sont indéniablement là des avantages, et des avantages réels. Il faudra cependant comparer ceux-ci avec les inconvénients que léchange peut avoir, soit par les pertes (souveraineté, contrôle du patrimoine de biodiversité) quil entraîne, soit par une rentabilité moins grande, pour le PVD, quune autre forme daide (aide directe, p. ex.). Enfin, il faut bien dire que la réduction de la dette, ainsi obtenue, est minime.
· Ce ne sont pas les banques qui « banquent ». La seule partie qui passe illico à la caisse, touche cash et en dollars, cest la banque créancière du PVD. Rabais ou pas, elle touche une jolie somme, pour un titre qui sans cette transaction avait toutes les chances davoir une valeur nulle.
Diminution de la dette : léléphant et la souris.
Lendettement du Sud est un problème colossal. La dette de lAmérique du Sud, en particulier, est dramatiquement élevée, atteint des montants absolument monstrueux.
Or, on aura remarqué dans les exemples cités ci-dessus que les sommes en jeu dans les échanges dette/nature sont, en proportion de ce dont il sagit – des budgets dEtat – plutôt modestes. On dépasse à peine le million de dollars, alors que cest en milliards que se chiffrent les dettes. Les remèdes ainsi obtenus font figure de remèdes pour souris, que lon administrerait à un éléphant malade… et gravement atteint !
Jugez-en : lEquateur a obtenu, par ces échanges, la remise de 0,42% du montant total de sa dette ; et
La disproportion est manifeste, en tous cas, entre ce que lon peut obtenir par les échanges dette/nature, et ce quil faudrait pour que la dette connaisse une diminution significative.(Entendons par là : susceptible davoir des répercussions concrètes sur la vie de la population du PVD).
Sans doute devra-t-on un jour mettre fin à la triste comédie des perpétuelles « renégociations » et des « rééchelonnements » en cascade de cette dette, où lon fait encore semblant de croire quil y aura moyen de la rembourser un jour et où les débiteurs font preuve de « bonne volonté » vis-à-vis des créancier, avec le coût social que lon sait. On admettra bien tôt ou tard que ce remboursement est tout simplement impossible. Ce ne serait pas une catastrophe à condition que, simultanément, on prenne en copte la « dette écologique » que les pays du Nord ont contractée vis-à-vis du Sud et qui, elle, nest à ce jour, comptabilisée nulle part.
« Même la vente de toute lAmérique du Sud ne couvrirait pas la valeur de sa dette extérieure », explique Hinkelammert[6]. « Il est probable que 10 % seulement de la dette suffiraient pour acheter toutes les industries du sous-continent ». Il ajoute quavec des mécanismes comme les échanges dette/nature, les pays du Nord « pourraient dépenser des fonds presque illimités pour pénétrer toutes les activités économiques, sociales, politiques et religieuses du Sud. Ils pourraient en outre se charge déduquer les Latino-américains à la démocratie, mener des campagnes électorales et même dominer les moyens de communication… »
Cela se passe de commentaire.
Avantages comparatifs : mieux vaudrait une aide directe.
Andrez Gomez-Lobo[7], économiste chilien, a comparé les effets dun échange dette/nature avec ceux dune simple aide directe au pays en question.
On suppose que
Elle rachète donc à une banque une créance sur
Echange dette/nature Aide directe
Pour que
Sil devait advenir que les Européens adoptent massivement léchange dette/nature dans leurs relations avec les PVD, cela aurait donc pour ceux-ci un effet négatif important, en orientant vers des formules moins avantageuses une certaine portion dun budget « aide au développement » déjà par ailleurs maigrichon et non extensible.
Dimension néocoloniale ou « Peut-on cloner la souveraineté ? ».
Quen est-il, dans tout ceci, de la souveraineté nationale ?
Car il sagit bien, pour le Nord, dobtenir quon applique au Sud telle ou telle politique, en utilisant un moyen de pression financier. Il y a donc au minimum ingérence. Mais il y a pire : ladministration Bush a intégré les échanges dette/nature dans un programme-mammouth : « Iniciativa de las Americas », ensemble de propositions financières et commerciales dont la finalité est de créer, entre les USA et lAmérique latine, une zone de libre commerce. Les réductions de la dette extérieure y sont conçues comme une récompense pour les états latino-américains qui acceptent les réformes économiques structurelles proposées par le FMI et
Manuel Badaquano[9] traite les échanges dette/nature de « caramel que les Etats-Unis nous lancent en échange dun libre accès à nos marchés et à nos ressources » et « doutil supplémentaire pour imposer à nos gouvernements des ajustements économiques extrêmement coûteux pour les populations et lenvironnement de la région ».
Il paraît étrange que lon évoque le coût des projets « pour la population et lenvironnement » à propos de ces projets. Il ne sagissait pourtant plus détablir des dépotoirs de déchets radioactifs ou des usines environnées de rejets de Dioxine, mais bien de projets de préservation de la nature ! Alors ?
Esperanza Martinez, écologiste équatorienne, exprime de nets soupçons sur ce que pourraient être ces conséquences écologiques. Il est assez naturel que cette mise en garde vienne de lEquateur, un des réservoirs de biodiversité les plus riches de la planète. Ce petit pays compte en effet plus despèces végétales que toute lAmérique du Nord, et plus de 1500 espèces doiseaux contre 500 seulement aux USA.
« Bien que dans la plupart des cas, écrit-elle [10],les fonds dégagés soient au moins partiellement gérés par les autorités locales, linitiative, tout comme le choix de la zone à protéger, vient de létranger. Le risque existe que les priorités soient définies en fonction des seuls intérêts de nos bienfaiteurs ! »
Et ces intérêts semblent bien ne pas se limiter à conserver des variétés de fleurs et à photographier de jolis petits oiseaux. Daprès le Congrès de Managua [11], les échanges dette/nature ne visent pas dabord à conserver des espèces rares mais sont « une stratégie conçue pour répondre aux besoins des grandes firmes dingénierie génétique et de biotechnologie pour renforcer les hybrides utilisés en agriculture ou pour la synthèse des médicaments ».
De manière immémoriale, les paysans et les groupes ethniques conservaient sur place une quantité de semences, étonnantes par leur diversité. Le classement de leur terroir en « réserves naturelles » a permis aux centres dinvestigation, mais aussi aux multinationales (car il ny a pas forcément loin des unes aux autres) de récolter librement ces semences.
A partir de ces ressources génétiques, elles ont développé alors des semences améliorées qui seront revendues très cher aux PVD. Et ce prix très cher sera justifié par le coût élevé des budgets « R & D », dont aucune parcelle, pourtant, ne sera ristournée aux premiers et véritables chercheurs : les indiens et paysans des PVD !
Par ailleurs, nombre de projets déchange dette/nature ont ignoré complètement les petites organisations locales de défense de la nature et des populations indigènes. On retrouve ici le problème évoqué déjà à propos des parcs naturels africains (modèle dont, finalement, on ne sest guère éloigné) : le manque de prise en compte des réalités socio-économiques des régions « protégées ».
© Guy DE BOECK Dialogue Mai 1998. Contradictions 2001/n°1
1] Cf. à ce sujet DE BOECK Guy « Largent au Soleil : le développement du tourisme rwandais : une aide au développement ? » Bruxelles, Cahiers Marxistes, 1984. Les investissements pharaoniques de la coopération de plusieurs pays européens impliqués, destinés à construire ou remettre en état un impressionnant parc hôtelier dont le seuil de rentabilité était extrêmement élevé (les hôtels devaient être pleins à plus de 80% au moins tout au long de lannée pour ne plus perdre dargent) na rapporté quaux tour-operators et aux ensembliers européens chargés des travaux.
[2] DELFORGE Isabelle : « Troquer le dette contre lenvironnement : un échange contre nature ? » Bruxelles, «
[3] Plan dAménagement Structurel. Ce terme couvre en général une politique daustérité drastique : suppression de toute intervention gouvernementale sur les prix, de toute subsidiation des produits de première nécessité, coupes sombres dans les budgets « improductifs ».
[4] Banque Internationale de Développement.
[5] Cité par Delforge, op. Cit., page 15.
[6] « La deuda externa de America latina : el automatismo de la deuda » ; San Josè (Costa Rica), Departamento eucomenico de investigaciones, s.d.
[7] « Los swaps deuda por naturaleza y su potential en Chile » ; Santiago, Ecotribuna, 11/1990.
[8] Daprès Delforge, op. Cit., page 16.
[9] Directeur de lInstitut décologie politique du Chili, cité par Delforge, op. cit.
[10] « Deuda externa y medio ambiante », Santiago, Instituto de Ecologia politica, avril 1991.
[11] « Destin et Espoir de